L’importance de l’entraînement en résistance durant la saison de hockey

L’entraînement en résistance durant la saison estivale (Off-season) augmente en popularité chez les joueurs de hockey à chaque été. Le volume d’entraînement en salle de musculation augmente d’année en année chez les jeunes et devient l’objectif principal pour se préparer pour la prochaine saison. Plusieurs méthodes d’entraînements existent et chaque préparateur physique ont leur propre recette pour les incorporer dans leur périodisation afin d’augmenter les déterminants de la performance de leurs athlètes (force, puissance, vitesse, masse musculaire, filières énergétiques etc). En bout de ligne, après l’entraînement hors-saison, les joueurs arrivent prêt pour les camps d’entraînement et  pour les tests physiques.

C’est lorsque la saison régulière commence qu’on observe certains problèmes. Selon mon expérience, il existe deux types d’athlètes divisés en deux catégories. La première étant ceux qui délaissent l’entraînement hors-glace dès que la saison commence ce qui peut occasionner une perte de 55 à 100% de la force par rapport au dernier programme estivale. La deuxième catégorie d’athlètes correspond à ceux qui continuent un entraînement rigoureux avec les mêmes paramètres (intensité, volume, charge) que ceux utilisés pendant l’été ce qui pourrait mener à un surentraînement. Il existe un juste milieu.

Pourquoi devrait-on continuer de s’entraîner pendant la saison ?

  • Garder et maintenir la masse musculaire gagnée pendant la période estivale.
  • Maintenir une bonne composition corporelle (% de gras).
  • Diminuer les risques de blessures.
  • Maintenir et garder la force de l’athlète.

La planification de l’entraînement pendant la saison dépend de plusieurs facteurs à considérer.

La pratique de notre sport seulement ne permettra pas de maintenir la force et la masse musculaire obtenu pendant le hors-saison, si nous n’ajoutons pas d’entraînements en résistance.

Plus un athlète pratique un sport d’endurance ou un entraînement aérobique (soccer, jogging, beep test, etc), plus il aura besoin d’entraînement en résistance pour compenser le risque de déconditionnement de la force et de la masse musculaire, étant donné que ce type d’entrainement aérobique inhibe, en partie, l’hypertrophie musculaire.  Donc ces athlètes auront besoin d’une plus grande fréquence d’entrainement en résistance que ceux qui ne pratique pas ce type de sport.

Trop d’entraînements en résistance avec un volume trop élevé n’est cependant pas mieux puisqu’il pourrait causer une réduction de la force et de la masse musculaire (surentraînement). D’où le juste milieu.

 

Quels sont les recommandations ?

Pendant une saison de hockey, il est important de planifier les entraînements autours des parties et des pratiques pour ne pas diminuer la performance de l’athlète pendant ceux-ci. La communication avec l’entraîneur chef de l’équipe facilitera la périodisation de l’entraînement afin de planifier des journées de repos au moment opportun. Selon mon expérience, le lundi devrait être une journée de congé, puisque la majorité des parties sont le vendredi, samedi et dimanche et, il faut considérer le voyagement et la fatigue.  Par la suite, le mardi et mercredi serait les moments les plus propices pour des séances d’entraînements en résistance de  30-45 minutes maximum afin de permettre aux jeunes de récupérer avant la fin de semaine.  

 

Quelles options s’offrent à nous si nous n’avons pas de préparateur physique avec notre équipe ?

 

Nous travaillons étroitement avec plusieurs équipes et joueurs de niveau mineurs à professionnelles à distance pour leur permettre d’optimiser leurs performances, en s’occupant de leur périodisation et de leur entraînement. Voici ce que nous faisons pour eux :

  1. Planification  des entraînements dans leur calendrier
  2. Programmes d’entraînement
  3. Suivi sur la nutrition et les suppléments
  4. Accès à un logiciel en ligne pour un suivi des charges lors des entraînements.

 

Pour plus d’informations sur ce service d’entraînement à distance veuillez communiquez avec nous.

 

Référence :

Ronnestad, B.R., Nymark, B.S. et Raastad, T. (2011). Effects of in-season strength maintenance training frequency in professional soccer players. J Strength Cond Res, 25(10), 2653-2660. doi: 10.1519/JSC.0b013e31822dcd96

Hoffman, J.R. et Kang, J. (2003). Strength changes during an in-season resistance-training program for football. J Strength Cond Res, 17(1), 109-114.

Dahab KS, McCambridge TM. Strength Training in Children and Adolescents: Raising the Bar for Young Athletes? Sports Health. 2009;1(3):223-226. doi:10.1177/1941738109334215.

Pollard C., Sigward S., Ota S., Langford K., Powers C. The Influence of in-season injury prevention on lower extremity kinematics during landing in female soccer players. Clinical Journal of Sports Medicine: 16(3); pp 223-227. 2006

Smith A. In-Season training for athletes. Ezine Articles. 2005 Dec 12.

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Sébastien Lagrange Ph.D

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